SUR LES STRATES DU PASSÉ - MUSÉE DE CARTHAGE
PROGRAMME
Espaces muséographiques, espaces éducatifs, restaurant, aménagements paysagers
LIEU
Carthage
MAÎTRISE D’OUVRAGE
Ministère des Affaires Culturelles de Tunisie
MAÎTRISE D’OEUVRE
Architecte mandataire : KIDA
Paysagistes : ACT
Muséographe : Zendco
Scénographe extérieur : Grizz
ENTREPRISES
Projet finaliste du concours international
CALENDRIER
6000 m²
SURFACES
6 000 000 euros HT
COÛT DE CONSTRUCTION
Metrochrome
Trois axes d’intervention ont été défini : une restauration à la fois architecturale et paysagère des éléments présents, le réaménagement des espaces intérieurs et extérieurs et la création d’une nouvelle entité architecturale en pisé. Ces interventions engendrent de nouveaux espaces de vie, d’échange et liaisons entre les différentes entités du site.
Le musée s’étend et s’ouvre au-delà des volumes construits, vers l’acropole de Byrsa, en un parcours libre et ouvert entre temps et espace, entre tangible et imaginaire. Certains objets archéologiques de la scénographie intérieure du musée sont mis en relation avec certains objets qui seront placés à l’extérieur des galeries, dans le parc archéologique du site. Ce parcours est l’occasion de tisser une relation entre le musée et ses collections, avec les vestiges et les différents jardins qui le composent
plan masse
le musée de jour
le musée de nuit
Ce projet est celui d’un musée qui traduit architecturalement les séquences historiques présentées dans le parcours permanent sur l’évolution de la ville de Carthage. La visite est alors ponctuée par des respirations, des espaces d’entre-deux qui permettent de sortir entre chaque séquence de visite pour observer et d’aller au contact des vestiges.
Le point de départ de la conception architecturale est le programme de l’exposition permanente. Le parti pris est la lisibilité du parcours muséal par séquences dans l’architecture. Chaque nouveau volume est conçu “sur mesure” pour accueillir la séquence correspondante.
L’intervention sur la Cathédrale est basée sur sa mise en valeur à travers la démolition des bâtiments attenants et la création d’un socle (le parvis, place de l’UNESCO).
Le nouveau bâti est visuellement lié à la terre sur laquelle il repose : sur la face apparente des murs en terre crue, on observe les strates de terre compactée. Elles rappellent et symbolisent les strates de terre qui ont été ôtées pour découvrir des vestiges.
Symboliquement les nouveaux bâtiments sont construits avec les terres évacuées lors des chantiers archéologiques.
Côté patio, les façades en terre crue montrent en relief les arcades des bâtiments conservés en créant un ensemble harmonieux et élégant, malgré la rupture.
L’ensemble de l’acropole s’inscrit ainsi dans le parcours de visite et fusionne avec le musée national pour devenir un véritable musée de site. Sept créations contemporaines - Les Rêves - sont implantées à des endroits clés du site pour encourager les interactions visuelles et kinesthésiques, avec les traces architecturales et urbaines du passé. Depuis l’intérieur du parcours muséal des grandes ouvertures orientent le regard vers Les Rêves et nous invitent à parcourir les vestiges.
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42 rue Sedaine
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