Tannerie du Futur pour

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TANNERIE DU FUTUR POUR LVMH MÈTIERS D’ART

PROGRAMME

Centre d’innovation du cuir

LIEU

Romans-sur-Isère, France

MAÎTRISE D’OUVRAGE

LVMH Métiers d’Art

MAÎTRISE D’OEUVRE

Architecte mandataire : KIDA AMO : Artax Maître d’oeuvre EXE : MOExpert BET Environnement : Oxalis BT Fluides : Hervé thermique BET Structure : B.S.Y. BET Géotechnique : Alios Bureau de contrôle : Alpes Contrôles Signalétique : Studio Hugo Blanzat Tables inox en collaboration avec Hors Studio

ENTREPRISES

SAS 3A Constructions, Shaffner, SARL Pasi, Menelec, Herve thermique, Sammode, Ardrom, Atelier Yume, Boscher, Lajode,

CALENDRIER

Livré en 2024

SURFACES

300 m²

COÛT DE CONSTRUCTION

2 400 000 euros HT

Tannerie du Futur est un centre d’innovation du métier du cuir, un projet innovant porté par LVMH Métiers d’Art.

Dans un ancien bâtiment du XVIIIe siècle, façonné par les usages successifs et habité par une mémoire artisanale profonde, LVMH Métiers d’Art inaugure un lieu inédit dédié à la recherche, à l’expérimentation et à la transmission des savoir-faire d’exception. Ce projet architectural est à la fois une réinterprétation sensible du patrimoine et un manifeste en faveur d’une création contemporaine éthique et durable.
Ici, nous avons choisi de révéler l’existant, de lui redonner sa voix. Les murs de pierre, les briques disparates, les dalles de béton rapportées, les planchers en bois d’origine — tout ce palimpseste construit est mis à nu, assumé dans sa vérité brute, comme une matière vivante et précieuse. Le projet n’en fait pas une toile de fond figée, mais un support actif, sur lequel viennent se greffer les usages de demain.
Trois entités fonctionnelles structurent les lieux :
— Une zone de mini-production, cœur du geste et de l’expérimentation artisanale ;
— Une plateforme d’observation centrale, modulable, qui accueille le public et offre un regard sur les savoir-faire en action ;
— Une zone de bureaux et de laboratoires, conçue comme un espace de travail apaisé, en retrait de l’effervescence de l’atelier. À l’intérieur, une intervention décisive organise le dialogue entre les époques : l’introduction d’une “seconde façade” intérieure en inox, véritable peau technique et poétique. Cette enveloppe libre, décollée des murs anciens, structure l’espace et offre une nouvelle échelle intérieure, adaptée aux usages contemporains. Elle permet d’intégrer de façon invisible les performances thermiques nécessaires, mais aussi de contrôler les apports solaires, de favoriser la ventilation naturelle, et de distribuer la lumière en profondeur grâce à ses reflets subtils.

Axonométrie du projet

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l’entrée de TDF - le mur répertoire

Cette paroi en inox, précise et régulière, dessine un rythme spatial, une harmonie visuelle qui contraste avec la rugosité du bâti ancien tout en le mettant en valeur. Elle devient un fond actif, un fil conducteur qui traverse les espaces tout en les rendant modulables, évolutifs, et adaptés à la diversité des fonctions du lieu. Ce dialogue entre passé et présent se poursuit dans les finitions. Le calepinage des tôles inox de façade se prolonge à l’intérieur, en s’adaptant à chaque usage : inox pour les laboratoires, bois et panneaux de plastique recyclé pour les bureaux, terrazzo pour les sanitaires. Chaque matériau raconte un choix, une cohérence, une attention.

les cloisons amovibles de la galerie centrale

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l’entrée principale

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la double peau inox

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l’atelier

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la ‘virgule’ en inox imprimé

le Leatherstone de Hors Studio

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la table de réunion

Cette approche s’inscrit dans une architecture totale, où chaque composant du projet – structure, espace, mobilier – est pensé en cohérence. Les tubes d’inox utilisés dans l’architecture deviennent les éléments porteurs du mobilier : on les retrouve dans les bibliothèques, les tables, les stands d’exposition ou les bancs, associés à des plateaux en leatherstone, un matériau innovant à base de chutes de cuir recyclé, prolongeant l’engagement pour des ressources circulaires.